Les sites de petites annonces se multiplient et l’achat sur internet prend une importance croissante dans les habitudes de consommation des français. Qui aujourd’hui ne connaît pas le site leboncoin ? On trouve sur ces sites l’ensemble des biens de consommation, des vêtements jusqu’à la voiture, en passant par les consoles de jeux et le mobilier.

Cependant ces sites sont aussi le théâtre d’arnaques en tout genre, dues à l’imagination sans limite des escrocs et au manque d’information des particuliers.

L’escroquerie au chèque de banque est l’une d’entre elles. Cette arnaque, désormais un classique du genre a souvent des effets très graves sur la situation financière des victimes.

Jean, père de famille résidant à Pau a récemment été victime des agissements d’un escroc au chèque de banque.

Désirant changer de voiture, Jean a tout naturellement mis son véhicule, une Toyota de moins de deux ans avec 15000 km au compteur, sur le site d’annonce leboncoin.fr. Très rapidement, il est contacté par un certain Jean-François. Ce dernier justifie sa volonté d’acheter par le fait que sa famille s’est agrandie et qu’il a besoin d’un nouveau véhicule assez vite.

Jean, conscient des arnaques présentes sur internet, impose à son interlocuteur un règlement par chèque de banque, moyen de paiement le plus sécurisé d’après les banques. Il effectue également des recherches sur la personne de Jean-François et s’aperçoit que les informations correspondent.

Rien de suspect n’apparait après la correspondance et un rendez-vous est donc programmé pour le lundi suivant afin de procéder à la transaction. L’échange se passe dans des conditions normales, Jean-François présente sa carte d’identité et le chèque de banque avec les signatures et une adresse de banque valide, l’échange est donc effectué.

Dès le lendemain matin, Jean fonce à sa banque et vérifie que tout est bien en ordre. Les mots du banquier sont sans équivoque : «  Avec un chèque de banque, pas de risque.. ». Le chèque est donc accepté, le montant crédité et Jean repart chez lui rassuré. Mais quelques jours plupart la somme lui est retirée de son compte ! « Le chèque était un faux » explique la banque qui l’avait pourtant accepté en premier lieu. Jean porte plainte sans délai.

Les explications arriveront plus tard. Le vrai Jean-François D se serait fait voler un chéquier et des papiers d’identités, ce qui a permis à l’escroc une imitation quasi-parfaite du chèque de banque !

Heureusement, le jeune père de famille palois disposait d’une très bonne mutuelle qui, coutumière de ce genre de situation, a accepté de le dédommager à hauteur du prix de vente de la voiture.

Mais tout le monde n’a pas cette chance et cette situation peut devenir dramatique dans certain cas. En effet, si un dédommagement de la part de la banque est légalement obligatoire en cas d’escroquerie à la carte bancaire, rien n’est prévu en cas de fraude au chèque de banque. Cette situation laisse certaines familles dans un état dramatique, sans argent et sans voiture !

Heureusement certaines entreprises commencent à se positionner sur le créneau de la sécurisation des transactions et propose aux particuliers un accompagnement visant à éviter toute mauvaise surprise.

C’est le cas de DEPOPASS, un service de sécurisation de paiement qui a pour ambition de remplacer un moyen de paiement qui a plus d’une fois démontré son manque de fiabilité : le chèque de banque.

A travers un système de séquestre des fonds accompagnés d’une procédure de certification, ce service promet de mener la vie dure à des escrocs habitués jusqu’alors à la facilité.

La sécurisation des fonds est assurée par leur partenaire bancaire, le groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne, et une équipe d’expert assure la vérification des identités.

Ce système profite tant aux vendeurs qu’aux acheteurs puisqu’il permet aux uns de s’assurer des disponibilités des fonds et aux autres de garder la maitrise de leur argent durant la transaction.

Des initiatives de ce genre permettront, on l’espère, d’éviter que la mésaventure de Jean ne se répète et que les escrocs continuent à exercer leur méfaits en toute impunité.